Par Jean-Louis Tison
Bonjour à tous !… Aujourd’hui, des échos frais de la tente de forage, pour vous en dire un peu plus sur la « seconde phase » du processus, où nous nous sommes vus obligés de basculer vers un mode de forage en « phase liquide ».
Comme mentionné dans une de mes précédentes missives, à partir d’une profondeur de 90-100m, peu après que la transformation de neige (densité de 0.5 g/cm3) en névé (densité 0.5-0.82 g/cm3) puis en glace (densité 0.82-0.92 g/cm3) se soit accomplie, la différence de pression entre la glace environnante et la colonne d’air dans le trou de sondage « à sec » devient trop importante.
Les chocs mécaniques de la coupe de la tête de forage produisent de la glace en petits disques de quelques centimètres d’épaisseur qui rendent l’analyse ultérieure extrêmement ardue, voire impossible dans certains cas (analyse de la composition en gaz par exemple, du fait de la contamination par l’atmosphère actuelle le long des fractures).
Commentaires récents